Régénération de la prospérité : Proposition pour favoriser les circuits courts/ alimentation saine

Le circuit court est  un mode de commercialisation des produits agricoles locaux qui vise à réduire un maximum, voire à supprimer, les intermédiaires entre producteurs et consommateurs. Les producteurs doivent se trouver à proximité géographique des consommateurs (la distance maximum varie entre 160 et 250 km selon les définitions) et travailler en vente directe.

La vente en circuits courts possède de nombreux avantages :  elle favorise la production agricole locale, donne un prix juste au producteur, permet de retisser des liens entre consommateurs et producteurs de denrées alimentaires et crée un modèle économique et social qui répond aux besoins présents sans compromettre les capacités des générations futures à répondre à leurs besoins. Le potentiel économique de l’économie circulaire prévoit entre autres une augmentation de 1 à 7 milliards d’euros d’ici 2030 avec la création de 15.000 à 100.000 emplois.

L’urgence climatique et les récents scandales sanitaires autour du fipronil et de Veviba qui nous confirment encore, si besoin en était, que le système agricole industriel atteint ses limites. Chez Génération Engagée nous pensons qu’il est grand temps de revoir le système. Nous sommes en droit de nous attendre à ce que la qualité des produits, le niveau de vie des producteurs agricoles et l’environnement soient respectés. 

Pour le moment, quand on s’alimente, on paie trois fois (au magasin ; via nos impôts – chaque européen met 30€/mois pour la PAC ; lorsqu’on va à l’hôpital et qu’on est malade à cause d’une mauvaise alimentation). Si nous pouvons remobiliser cet argent que l’on investit dans un système qui est mourant et qu’on l’utilise pour l’avènement d’un système nouveau, il y aura de réelles perspectives. 

C’est pourquoi Génération Engagée propose

  • La réduction de 21% à 6% de la TVA sur les produits alimentaires produits en circuits-courts et une TVA à 0% pour les fruits et légumes ;
  • De promouvoir les produits locaux et artisanaux en demandant aux communes d’avoir recours, lors des évènements organisés par la commune, mais aussi au sein des organisations dépendant des pouvoirs communaux (crèches, cantines, écoles, CPAS, etc..), en priorité à des entreprises qui travaillent en circuits courts ;
  • D’encourager le déploiement de « Goodfood » à Bruxelles et « Manger Demain » en Wallonie ; 
  • D’encourager la distribution de produits alimentaires sains notamment à travers les plateformes numériques
  • De développer et promouvoir le maraîchage urbain.