Proposition : Affaires étudiantes
Précarité :
Entre 2018 et 2022, le nombre d’étudiants bénéficiant d’un revenu d’intégration sociale a augmenté de 20%, atteignant 25 500 étudiants. Près d’un étudiant sur trois rencontre des difficultés financières pour poursuivre ses études, tandis que 71,6% ont recours à un job étudiant tandis que 27,3% estiment que cela impacte négativement leurs études. En outre, les parents d’étudiants font face à des difficultés administratives pour continuer à percevoir des allocations familiales. Ces constats soulignent la nécessité d’adresser les problèmes financiers et administratifs qui entravent l’accès à l’éducation supérieure.
Logements étudiants :
Ces défis économiques se reflètent également dans la crise du logement étudiant en Belgique. La forte demande sur le marché privé et l’offre limitée en résidences universitaires créent une concurrence accrue et poussent les loyers à la hausse. Cette situation entraîne des disparités entre étudiants, de nombreux étudiants aux budgets modestes se retrouvent dans des conditions de vie précaires alors que d’autres sont tout simplement incapables d’accéder à un logement.
Inami :
Face aux besoins croissants de médecins pour une population vieillissante et à la pénurie actuelle de médecins en Belgique, il est impératif de prendre des mesures fortes. La Belgique se trouve à l’avant-dernier rang de l’UE en nombre de médecins par 100 000 habitants, ce qui a des conséquences sérieuses sur les délais de prise en charge, le refus de nouveaux patients, et accentue la pression sur les médecins. La limitation du nombre d’étudiants en médecine par des quotas et le concours d’entrée contribue à cette crise. Il est crucial de réformer ce processus pour assurer un accès équitable à la formation médicale et répondre aux besoins de santé de la population.
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Rythmes scolaires :
Le décalage entre les calendriers scolaires francophone et flamand perturbe l’équilibre de 90 000 enfants et de leurs parents, créant des défis organisationnels. La réforme des rythmes scolaires a également des impacts sur les mouvements de jeunesse, affectant la disponibilité des chefs et réduisant la période de vacances. Le manque de dialogue souligné par les pouvoirs organisateurs des établissements d’enseignement complique la gestion de cette transition. De plus, la réforme entraîne des modifications dans les transports publics, posant des problèmes particuliers pendant les congés de l’enseignement obligatoire. Aux congés d’automne et aux vacances de printemps, les étudiants de l’enseignement supérieur font face à des difficultés pour se rendre sur leurs campus, soulignant la nécessité d’une coordination accrue entre toutes les parties prenantes.
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